Qui sommes nous?
- Président : Jean-Luc Fabre ;
- Vice-présidente : Emmanuelle Caule ;
- Secrétaire général : Jean-Claude Bourdet ;
- Secrétaire général adjoint : Emmanuel Rocchesani ;
- Trésorier : Jean-Pierre Leymarie ;
- Conseillers scientifiques : Marzena Slomska-Schmitt, Jean Picard.
1 – Préalables théoriques et cliniques
Conscient que le sujet même de son étude, l’adolescence, dénoncerait vite l’inanité d’une quelconque exclusive, le collège a le souci d’intégrer dans son approche les différents champs : psychanalytique, psychologique et psychiatrique.
2 – Objectifs
Le C.A.P.A. s’est donné pour objectifs :
- L’étude clinique et théorique de la psychopathologie de l’adolescence,
- La recherche des modalités de traitements, des dispositifs de soin et de leur mise en œuvre.
La finalité de la démarche du C.A.P.A. est de mieux cerner la clinique de l’adolescence dans sa spécificité, et de tirer les conclusions théoriques et thérapeutiques que cette option – si elle est confirmée – implique.
3 – Activités proposées
- Groupes de travail réguliers (nombre de participants limité).
- Conférences pluri-annuelles, ouvertes au public, le samedi matin à 10 heures (département de Psychologie, Université V. Segalen, 3 ter place de la Victoire BORDEAUX)
- Séances de travail pluri-annuelles avec les conférenciers, le samedi après-midi de 15 à 17/18 heures.
- Formations permanentes à l’adresse des professionnels de la santé, de l’Education Nationale …
4 – Participation
Les activités du collège sont ouvertes aux professionnels qui contribuent, à des titres divers, de par leurs fonctions, aux soins et à la politique de soins proposés aux adolescents.
Les séances et les groupes de travail sont réservés aux membres du collège.
5 – Inscriptions
Les demandes d’inscription sont à adresser au :
C.A.P.A.
2 Rue du Bocage
33200 BORDEAUX
Depuis 1996, le CAPA, fondé par Jean Picard, a proposé, dans le cadre de séminaires et à l’occasion de chacun de ses colloques, à partir de 1998, de réfléchir au « mal être adolescent », mais aussi, dans le même temps, au mal être, à l’intranquillité, et au malaise qui peut nous saisir, lorsque nous sommes confrontés à ces expressions adolescentes, qui nous paraissent si souvent figurer un « manque à penser ».
Notre souci a toujours été d’évaluer la qualité et la profondeur de ce manque pour tenter de ne pas renvoyer à un adolescent en souffrance, et comme en écho à sa difficulté à penser, l’image d’une pensée aux limites de la sidération, qui ne pourrait que favoriser l’installation entre eux et nous d’un « mal entendu ».
Donner du sens aux « adresses » des adolescents quels que soient leurs modes d’écriture, tel doit toujours être notre rôle.
Les penseurs, passeurs, traducteurs, que nous allons être pour ces adolescents, devront être des personnages vitaux pour des économies que l’on peut désigner comme « traumatiques ». Ils seront les garants de la « tiercéité » … car on ne peut pas symboliser seul…
L’identité du CAPA s’est ainsi, au fil des ans, constituée grâce à ces « passeurs » qui nous ont fait l’amitié de venir penser avec nous comment « tenir » de façon adaptée en gardant la bonne distance – ni trop près ni trop loin – et en sachant offrir aux adolescents pour un temps, le temps qu’il faudra, l’accueil de notre psychisme … en sachant quand il faut, parfois, « fermer notre oreille ».
Avant d’organiser le premier colloque, en 1998, Jean Picard avait invité Raymond Cahn, Haydée Faimberg, Philippe Jeammet, Rémy Puyuelo et d’autres, dans le cadre de séminaires de formation organisés en collaboration avec l’Association Rénovation ; ces collègues avaient su penser l’adolescence dans tous ses modes d’expression pour en faciliter l’approche thérapeutique dans des cadres adaptés.
Car comme l’a rappelé Evelyne Kestemberg en 1984, si « tout se prépare dans l’enfance, peut-être même dans les premiers jours de la vie, tout se joue à l’adolescence »
Les différents colloques organisés par le CAPA depuis 1998
– « ADOLESCENCE ET PSYCHANALYSE » 19 et 20 septembre 1998– « ADOLESCENCE, ENTRE CORPS ET PAROLE » 16 et 17 septembre 2000
– « NOUVELLES ADOLESCENCES : ADDICTIONS ET TRAUMA ». 12 et 13 octobre 2002
– « ADOLESCENCES, CADRES DE PENSÉES, CADRES DE SOINS » 9 et 10 octobre 2004
– « À L’IMPENSABLE NUL N’EST TENU… ET POURTANT, PENSER QUAND MÊME » 30 septembre et 1er octobre 2006
– « ADOLESCENCE, CRISE DE L’INTIME ». 29 et 30 septembre 2007
– « ADOLESCENCE ET INACHÈVEMENT, UNE HISTOIRE À CONSTRUIRE ». 4 et 5 octobre 2008
– « L’ADOLESCENT ET LES GROUPES. Les cadres et le soin. » 3 et 4 octobre 2009
– « “L’INTRANQUILLE” L’ADOLESCENT – DE LA DESTRUCTIVITÉ À LA CRÉATIVITÉ ». 9 et 10 octobre 2010
– « SOIGNER LES ADOLESCENTS. Aujourd’hui, comme hier ? » 1 et 2 octobre 2011
– « LES INSTITUTIONS EN QUÊTE D’IDENTITÉ ». 6 et 7 octobre 2012
– « LIMITES DE LA PENSÉE, LIMITES DU SOIN : LE DESTIN DES TRAUMATISMES » 5 et 6 octobre 2013
– « DU MAL ÊTRE ADOLESCENT AU MAL À ÊTRE DES INSTITUTIONS. Écouter, entendre, aujourd’hui comme hier ? » 4 et 5 octobre 2014
– « TRANSMISSION IDENTITÉ. L’IDENTITÉ PEUT-ELLE SE PASSER D’UNE HISTOIRE ? » 3 et 4 octobre 2015
– « OÙ COMMENCE LE SOIN… À L’ADOLESCENCE ? » 1 et 2 octobre 2016
– « LE TOHU-BOHU ADOLESCENT… … Une petite musique éphémère ? QUELS INTERPRÈTES POUR QUELLE(S) MÉDIATION(S) ? 30 septembre et 1er octobre 2017
– « 2018… PENSER LES INSTITUTIONS DE SOINS POUR ADOLESCENTS À PARTIR DE LA CLINIQUE… UNE ILLUSION D’AVENIR ?… 6 et 7 octobre 2018
– « …VOYAGES EN ADOLESCENCES… À LA RENCONTRE D’UNE HISTOIRE ?… » 5 et 6 octobre 2019
– « GRANDIR EN TEMPS DE CRISE. “Du mal à être des institutions au mal être des adolescents” » 2 et 3 octobre 2021